2023

4 mai 2023 | Preview avec Aurélie Strumans, Prix Manor 2023

A l’invitation de Laurence Schmidlin, directrice du Musée d’art, les membres de l’AMAV ont eu le privilège et l’émotion de découvrir, avant le vernissage et en présence de l’artiste, l’œuvre Sous la surface d’Aurélie Strumans, née à Sion en 1987, lauréate du 7e Prix Culturel Manor décerné en Valais. L’artiste nous a invité·es dans les méandres de son travail où elle met en parallèle la part mystérieuse du sous-sol terrestre avec le corps, enveloppe matérielle qui abrite de nombreux conduits et une vie souterraine qui nous demeure en partie inconnue. 

Dans un face-à-face avec Isaline Pfefferlé, elle confie : « J’aime bien ce que tu as dit : l’intérieur de ma propre terre. Et c’est comme si cette expérience personnelle, cette expérience du corps, me permettait de me mettre un peu à la place de la Terre, de me fondre dans l’Univers ».

L’exposition est visible jusqu’au 20 août 2023.

2022

3 et 4 décembre 2022 | Pupilles et ouïe en fête

À l’occasion du 75eme anniversaire du Musée d’Art du Valais, inauguré en 1947, l’AMAV a collaboré avec l’institution cantonale dans le cadre de son week-end portes ouvertes. 

Les 3 et 4 décembre a ainsi eu lieu l’événement « Pupilles et ouïe en fête ». À cette occasion, plusieurs fois dans la journée, le public était invité à découvrir une oeuvre des collections du Musée d’Art du Valais de façon originale, grâce à sa mise en chanson par trois musiciennes. Chacune avait sélectionné une oeuvre picturale ou photographique qui les inspirait et créé une oeuvre musicale inédite jouée pour la première fois devant le public du Musée d’Art. Après avoir écouté les créations originales de Florence Maurer (avec Robin Schmidt), Emilie Vuissoz et Meimuna, le public en apprenait davantage sur l’oeuvre choisie d’un point de vue historique et artistique, avec les commentaires de deux historiennes de l’art et membres du comité de l’AMAV, Anne Barman et Maéva Besse. 

L’événement a été un vrai succès avec 20 à 50 personnes présentes à chaque représentation (membres de l’AMAV ou visiteurs·ses curieux·ses).

16 novembre 2022 | Assemblée générale 2022

Venus en nombre à l’Assemblée générale, qui a eu lieu le 16 novembre au carnotzet de l’Hotel de Ville de Sion, les membres ont apprécié la qualité des échanges, la variété des réalisations et projets, ainsi que la participation de Laurence Schmidlin, nouvelle directrice du Musée d’art du Valais, et de Marie Rochel, nouvelle directrice des Musées cantonaux. 

Le Rapport d’activités 2021-2022 a été approuvé et se trouve désormais en ligne.

22 octobre 2022 | Visite du chantier de restauration des fresques de Pierre Faval

Samedi 22 octobre, l’AMAV a découvert les coulisses d’un chantier de restauration hors du commun : peintes par l’artiste Pierre Faval il y a plus de 80 ans, les fresques qui ornaient les Caves Henri Carron de Fully représentent un véritable joyau patrimonial. Mise en péril par la démolition imminente du bâtiment sur lequel elle se trouvait, cette frise de plus de 30 mètres de long a pu être retirée de la surface du mur grâce à la technique du strappo, afin d’être conservée puis replacée dans un nouvel écrin architectural. Sauvés de la destruction en automne dernier, les fragments de fresques en péril sont désormais en cours de restauration. 

Ayant soutenu cette intervention de sauvegarde patrimoniale absolument unique dans notre région, l’AMAV, en tant que partenaire de ce projet, a eu l’opportunité de découvrir en primeur les différentes étapes de ce chantier. Par le biais d’un atelier didactique captivant, le restaurateur-conservateur Sébastien Grau, en charge du projet, a présenté les diverses phases du processus de restauration.

6 octobre 2022 | Preview MANON BELLET BETWEEN US

La Ferme-Asile de Sion accueille l’artiste suisse Manon Bellet pour la conception et la réalisation d’une exposition installative créée in situ dans l’espace de la Grange. L’exposition intitulée BETWEEN US sera visible du 9 octobre 2022 au 8 janvier 2023. Le vernissage se tiendra le samedi 8 octobre à 18h.

La Ferme-Asile a reçu les Amis du Musée d’art du Valais pour une preview d’avant-vernissage en compagnie de la directrice et curatrice de l’exposition Anne Jean-Richard Largey.

Née à Vevey en 1979, l’artiste de nationalité suisse et française effectue ses études à l’École d’art du Valais à Sierre (aujourd’hui EDHEA) et prolonge sa formation en Angleterre. Elle déménage à Bâle, puis à Berlin avant de s’installer à La Nouvelle-Orléans en 2016.

Le travail de Manon Bellet évolue autour d’une recherche sur la réaction des matériaux. Elle s’applique à dépeindre les phénomènes de disparition, de changement et d’altération et questionne par ce biais nos propres rôles face à ces processus, souvent liés à l’environnement. 

Dans la Grange de la Ferme-Asile, Manon Bellet explore les liens qui existent entre la Louisiane, où elle vit, et le Valais, où elle a étudié il y a 20 ans et dont elle garde des souvenirs, des images, des sensations, dont elle ne sait plus toujours si elles correspondent à la réalité. Ces territoires que tout oppose de prime abord véhiculent tous deux des mythes et des légendes et sont porteurs de nombreux clichés. Odeurs, vidéos, témoignages et sons, plongent le public au sein de mémoires collectives et de réminiscences personnelles proposant de repenser territoire intérieur et extérieur.

24 septembre 2022 | Ecole de Savièse et artistes (re)connues

Avec pour guide Isaline Pfefferlé, curatrice, les membres de l’AMAV ont participé à la visite de l’exposition École de Savièse et artistes (re)connues, aux cimaises de FOCUS, l’Espace d’exposition de la collection communale de Savièse. 

Entre 1880 et 1930 environ, plus d’une vingtaine d’artistes se succèdent en Valais, attirés par les coutumes et les traditions, la vie rurale et l’environnement alpin. De Savièse au Val d’Anniviers, ils s’affairent à la représentation idyllique du canton, perçu comme un véritable paradis perdu.

Plusieurs artistes suisses et françaises gravitent notamment autour de ce phénomène de colonisation artistique du Valais, communément appelé École de Savièse. Si l’une d’entre elles, Marguerite Burnat-Provins (1872-1952), jouit aujourd’hui d’une reconnaissance internationale par les pairs, les autres artistes concernées restent méconnues. Malgré des formations professionnelles, des prix et récompenses ainsi que de nombreuses expositions à l’international, Germaine Boy (1884-1971), Anna Dubuis (1878-1929), Germaine Hainard-Roten (1902-1990), Valentine Métein-Gilliard (1891-1969), Berthe Roten-Calpini (1871-1962) et Marguerite Vallet-Gilliard (1888-1918) sont régulièrement absentes de la littérature scientifique consacrée à ce phénomène artistique singulier.

À l’occasion du double jubilé de Marguerite Burnat-Provins, ces femmes sont rassemblées pour la première fois dans un contexte institutionnel. L’exposition École de Savièse et artistes (re)connues propose de visibiliser leurs trajectoires privées et professionnelles, de (re)découvrir leur importance au sein de l’École de Savièse – véritable point commun à leurs carrières – et de replacer leurs productions dans une iconographie nationale au tournant du XXe siècle.

Une centaine d’années plus tard, la chanteuse valaisanne Milla, accompagnée de Marc Aymon et Jérémie Kisling, s’installera au cœur de l’exposition et composera une chanson inédite inspirée par ces artistes et leurs parcours. 

3 septembre 2022 | Mudac, Photo Elysée et La Becque: annulé

La sortie culturelle sur le site de Plateforme 10 à Lausanne, ainsi que la visite de la résidence artistique de La Becque à la Tour-de-Peilz ont malheureusement été annulées en raison du manque d’inscriptions.

Les sorties et les évènements proposés par l’AMAV se poursuivent tout l’automne. Nous espérons vous y voir nombreux !

ACQUISITION

L’AMAV a participé pour moitié à l’achat de ALETSCH NEGATIVE, œuvre de Laurence Bonvin, exposée au Pénitencier dans le cadre de l’exposition RAPHAEL RITZ. AUJOURD’HUI où elle entre en relation avec le peintre du XIXe.  

Laurence Bonvin (*1967), Aletsch Negative, 2019, tirage jet d’encre sur papier Hahnemühle (1/3), 100 x 133 cm, Musée d’art du Valais, Sion, BA 3586 © Musées cantonaux du Valais, Sion. Laurence Bonvin

1er juin 2022 | Visite last minute de Raphael Ritz

Le 5 juin, les portes du Pénitencier se sont refermées sur « Raphael Ritz. Aujourd’hui. »  Sous la conduite de Maelle Tappy, collaboratrice scientifique et directrice par intérim du Musée d’art, les membres de l’AMAV ont pu découvrir ou redécouvrir l’exposition qui aura réuni des œuvres majeures de Raphael Ritz et montré comment le peintre a construit sa carrière à Düsseldorf, comment il a puisé ses sujets dans son Valais natal faisant figure d’exotisme, comment il fut un précurseur dans la sauvegarde de notre patrimoine culturel et naturel. Pour Céline Eidenbenz, curatrice de l’exposition, tout art est ou a été un jour contemporain. En confrontant Ritz à des artistes actuels, en confiant à Sabine Zaalene une carte blanche sonore et vocale, elle nous a montré qu’au-delà des styles et des époques, toute approche peut se faire avec notre perception d’aujourd’hui. Comme si Ritz sortait du passé pour apporter un sens inédit aux œuvres de notre temps. 

28 mai 2022 | Visite de l’atelier de Maria Ceppi

Les Amis du Musée d’art du Valais se sont plongés dans l’univers fascinant de Maria Ceppi en découvrant son atelier lové au bout du Lac de Géronde, à Sierre ! Une rencontre intimiste passionnante avec cette artiste qui, à travers son œuvre, s’intéresse aux changements résultant des interventions humaines. Avec ses « objets cultes», Maria Ceppi se plait à mettre en lumière la poésie du quotidien en créant des objets assemblés en de nouvelles compositions, qui, démis de leur fonction initiale et devenus « inutiles », changent notre regard sur l’existence. Cette sortie a été l’occasion de découvrir le processus de création se cachant derrière ses œuvres exposées au Musée d’art du Valais du 5 avril au 6 novembre 2022.  

Maria Ceppi dans son atelier © Nadia Tarra

5 mai 2022 | Preview Leo Andenmatten (1922-1979). Rétrospective

Figure centrale du secteur culturel de la seconde moitié du 20e siècle, Leo Andenmatten, né à la Souste en 1922, marque profondément le Valais. Galeriste, il fonde le Carrefour des Arts en 1959 à Sion. La même année, artiste autodidacte depuis ses vingt-et-uns ans, il s’adonne complètement à la peinture. 

Si ses débuts sont notamment influencés par les Fauves, Andenmatten évolue ensuite au rythme des voyages et de ses expériences diverses de la lumière. Il délaisse progressivement la figuration et se concentre davantage sur la couleur et ses propriétés formelles. Avec le temps, le registre chromatique se resserre, l’œuvre se précise et des compositions de plus en plus épurées naissent de la main de l’artiste.

En 2022, à l’occasion du centenaire de la naissance du peintre, l’exposition Leo Andenmatten (1922-1979). Rétrospective retrace son parcours artistique au fil d’un accrochage mêlant toiles emblématiques et œuvres inédites.

Pour celles et ceux qui l’auraient manquée, l’exposition est à voir jusqu’au 17 juillet 2022 !

© Frédéric Fardey 

2021

5 décembre 2021 | Rencontre avec Delphine Reist

L’artiste sédunoise Delphine Reist a répondu présente à l’invitation de l’AMAV en ce premier dimanche de décembre. Sous la conduite de Séverine Fromaigeat, curatrice du Musée Tinguely de Bâle, l’artiste a livré au public quelques aperçus de son travail, de quoi donner envie d’aller en voir plus !

Elle a aussi présenté plus longuement son Étagère, œuvre majeure acquise par le Musée d’art du Valais. 

Conversation entre Delphine Reist et Séverine Fromaigeat au Musée d’art du Valais © Marcel Maurer

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Nichée dans l’une des salles du Musée d’art située au cœur de la tour de la Majorie, l’intrigante « Etagère » de Delphine Reist était inhabituellement silencieuse ce dimanche 5 décembre. Un calme bienvenu pour écouter le passionnant dialogue entre l’artiste sédunoise Delphine Reist et l’historienne de l’art spécialisée en art contemporain suisse et commissaire d’exposition au Musée Tinguely de Bâle, Séverine Fromaigeat.

Les deux femmes ont conduit le public à la découverte du travail de Delphine Reist en faisant défiler les images des différentes installations présentées aux quatre coins du monde. Des bouteilles de shampoing qui se vident toutes seules sur le rebord du mur d’une galerie, au Scanner géant de la Halle AP2 de Dunkerque, Delphine Reist aime donner vie aux objets. Elle les met en mouvement, souvent grâce à un mécanisme ingénieux, sans pour autant changer la nature première de ces objets.

Delphine Reist (*1970), Étagère, 2007, étagère métallique vitrée (plexiglas), outils électriques, système électronique de régulation, 200 x 305 x 38 cm, pièce unique, Musée d’art du Valais, Sion, inv. BA 3530 © Musées cantonaux de Valais, Sion. Michel Martinez, Sion.

L’ « Etagère », exposée au Musée d’art, en est un parfait exemple. Dans cette installation, l’artiste présente une série d’outils électriques déposés dans une étagère métallique, qui se mettent à vibrer subitement, à grand fracas. L’artiste explique que ces outils sont habituellement utilisés par les techniciens des musées lors des montages d’expositions. Ils sont ensuite soigneusement rangés dans leur étagère, hors de la vue des visiteurs. Or, dans son installation, Delphine Reist choisi à l’inverse de disposer ces objets en pleine lumière, au cœur de l’exposition. Elle souhaite ainsi « rendre visible les métiers de l’ombre et mettre en avant les personnes qu’on ne voit pas ».

La discussion menée par les deux intervenantes a ainsi permis au public de percer les secrets de la fameuses Etagère qui vrombit dans les salles du musée, tout en donnant envie d’aller découvrir d’autres de ses œuvres « vivantes » !

5 décembre 2021 | L’oeil et la plume

Le dimanche 5 décembre a eu lieu le quatrième et dernier volet de L’œil et la plume, un projet interdisciplinaire créé en collaboration avec la Société des Ecrivains Valaisans et avec la participation du metteur en scène Bernard Sartoretti. 

Les visiteurs ont découvert les textes de Marcel Maurer et de Leïla Dorsaz qui, inspirés d’oeuvres du Musée d’art, dépeignent l’homme face à l’immensité de la nature. Ces deux lectures ont fait écho aux propos d’Anne Barman, historienne de l’art et muséologue.

13 novembre 2021 | Au seuil de l’univers de Christine Aymon

Les ami·es de l’AMAV se sont invités à Vérossaz chez Christine Aymon, lauréate du Prix culturel de l’État du Valais 2008. La rencontre fut un enchantement tant la plasticienne se livre à travers ses installations, ses sculptures, ses personnages, ses écrits, ses constructions aussi invraisemblables que réelles.

La visite s’est poursuivie à l’Espace ContreContre de St Maurice où l’artiste a créé une installation en rapport avec la sortie de son livre « L’œil sur le seuil ». www.christineaymon.ch  

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« La grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage. C’est plus grand que tous les voyages autour du monde. »

En exergue du premier chapitre de « L’œil sur le seuil », le nouveau livre de Christine Aymon, la citation d’Alberto Giacometti s’applique à merveille à la rencontre des membres de l’AMAV avec l’artiste en sa cabane du Cardelet à Vérossaz. Sa cabane, une bâtisse centenaire qu’elle a transformée en maison d’artiste, où elle nous ouvre par enchantement son art d’époustouflante beauté, d’incessante imagination et d’ardente humanité. Son œuvre protéiforme est l’espace tout entier dans lequel on entre, on s’émerveille, on vit la traversée de ses mondes, le murmure de ses forêts, les regards, les mains de ses personnages, de ses peuples élidés, la compagnie de ses oies, de ses cerfs, de ses loups, la mise en scène de mille vies, de mille illusions. « Je crois sincèrement, dit-elle, que l’art est une illusion et doit le rester. Mais une illusion qui suscite des sentiments vrais. »

La visite se poursuit à l’Espace ContreContre à St-Maurice. Surprise : on change d’univers, on tombe dans la nuit d’un grand espace nu, des écrans sur le sol, racontant les quinze histoires à retrouver au moyen de l’appli qui accompagne son livre, un casque et un siège par écran. L’ensemble est comme une sculpture vivante où les spectateurs constituent l’œuvre, dans un silence bruissant à peine.

Avec « L’œil sur le seuil », Christine Aymon s’est constitué une boite à trésors dans le but de l’ouvrir avec nous, d’y farfouiller sa vie, son art, ses folies, ses humains, ses vingt-huit écrivains contributeurs, des historiens d’art, des images, des écrits, et encore des images. « C’est le monde, c’est la vie déclinée de mille et une façons, ce sont les chapitres de mon livre, c’est ma vie déclinée de mille et une façons. Qui a dit que nous n’avions qu’une vie ? J’ai de toujours trouvé cette représentation de la réalité bien ennuyeuse, une seule vie ! Avec l’art, comme l’écrivain avec ses héros, je peux par les sujets que j’explore vivre mille situations. »

La visite fut, en un seul moment, mille moments.

7 novembre 2021 | L’oeil et la plume

Le dimanche 7 novembre a eu lieu le troisième volet de L’œil et la plume, un projet interdisciplinaire créé en collaboration avec la Société des Ecrivains Valaisans et avec la participation du metteur en scène Bernard Sartoretti. 

Les visiteurs ont découvert les textes de Pierre-André Milhit et de Laure Coutaz, tous deux inspirés d’œuvres du Musée d’art. Ces deux lectures, prononcées par deux comédiens, ont fait écho aux propos de Maéva Besse, historienne de l’art et muséologue. 

14 octobre 2021 | Preview de l’exposition « Raphael Ritz. Aujourd’hui »

La veille du vernissage officiel, les membres de l’AMAV ont eu le privilège de visiter en primeur la fabuleuse et riche exposition « Raphael Ritz. Aujourd’hui » en compagnie de Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art du Valais et commissaire générale de l’exposition.

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Dans une ambiance vouée à l’écoute et à l’émerveillement, les 23 participant·es ont découvert comment Ritz a construit sa carrière de peintre à Düsseldorf en puisant ses sujets dans son Valais natal faisant figure d’exotisme, tout en étant précurseur dans la sauvegarde de notre patrimoine culturel et naturel. Pour Céline Eidenbenz qui « aime transgresser les logiques et les habitudes », tout art est ou a été un jour contemporain. En confrontant Ritz à des artistes actuels, en confiant à Sabine Zaalene un accompagnement sonore et vocal, elle nous montre qu’au-delà des styles et des époques, toute approche peut se faire avec notre perception d’aujourd’hui. Comme si Ritz sortait du passé pour apporter un sens inédit aux œuvres de notre temps.

A l’occasion de sa dernière exposition avant de rallier le prestigieux Aargauer Kunsthaus, Céline Eidenbenz a conçu une passionnante publication sous le titre de « Raphael Ritz. Fabrique d’un Valais exotique ». L’AMAV offre l’ouvrage à ses membres lors de la visite de l’exposition.

3 octobre 2021 | L’œil et la plume

Le dimanche 3 octobre a eu lieu le deuxième volet de L’œil et la plume, un projet interdisciplinaire créé en collaboration avec la Société des Ecrivains Valaisans et avec la participation du metteur en scène Bernard Sartoretti. 

Les visiteurs ont pu entendre le texte de Sabine Zaalene, imaginé à partir du tableau Torrent de montagne par orage d’Alexandre Calame et le texte de Stéphanie Glassey, inspiré de La veillée d’Ernest Biéler. Ces deux lectures, prononcées par deux comédiens devant les œuvres au Musée, ont fait écho aux propos d’Alexia Ryf, médiatrice culturelle. 

11 septembre 2021 | Sur les pas du Déserteur

Emmenés par deux détectives hors pair, l’historienne de l’art Marie Claude Morand et la restauratrice Gisèle Carron, les membres de l’AMAV se sont élancés sur les traces de l’énigmatique artiste Charles-Frédéric Brun, décédé il y a 150 ans.

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Par l’observation minutieuse des œuvres décadrées du peintre au Musée d’art, les membres ont eu le privilège de se familiariser avec la technique picturale de Charles-Frédéric Brun. En laissant de côté le caractère romanesque de ce mystérieux personnage et en se concentrant uniquement sur sa maitrise artistique, ils ont pu découvrir que ce dernier n’était probablement pas le fugitif vagabond et autodidacte que l’on peut se figurer à la lecture du roman de Jean Giono. Au contraire. En s’immergeant au cœur des recherches menées par Marie Claude Morand et Gisèle Carron, les membres de l’AMAV ont pu constater que Charles-Frédéric Brun était en réalité un peintre assurément bien formé, travaillant probablement dans un atelier et maitrisant parfaitement la préparation de ses supports et la création de ses pigments. 

Lors de la visite de l’exposition à la galerie Nînd’art de Nendaz l’après-midi, les membres ont pu se familiariser davantage avec l’artiste, en découvrant notamment ses talents de « restaurateur » par le biais de son intervention sur l’antependium de la chapelle Saint-Sébastien. La journée s’est achevée par la visite de la chapelle Saint-Michel ornée de magnifiques décors muraux peints par Charles-Frédéric Brun, faisant découvrir aux membres encore une nouvelle facette de cet artiste accompli. 

Restauration | Sacré-Coeur de Marie du Déserteur

L’AMAV (Ami.e.s du Musée d’art du Valais) est heureuse d’avoir participé au financement de la première étape de la restauration du Sacré-Coeur de Marie, œuvre du Déserteur, dont on fête les 150 ans de la mort cette année. Nous en avons profité pour échanger quelques mots avec Caroline Dick, restauratrice d’œuvres d’art sur papier. Elle nous parle de la fragilité de ce support qui en fait toute la beauté et des traces que l’histoire y laisse. 

Entretien avec Caroline Dick, restauratrice d’art

Sabrina Roh: Vous êtes restauratrice d’œuvres d’art sur papier. Est-ce une spécialité que vous avez choisie lors de votre formation ?

Caroline Dick: Tout à fait, dans la restauration d’art, on choisit soit la restauration de tableaux, soit la restauration d’œuvres sur papier. Il s’agit de deux supports différents, que l’on travaille avec des techniques différentes. Dans la spécialité que j’ai choisie, on peut soit se diriger vers la restauration de livres – durant laquelle on apprend notamment la reliure – soit vers la restauration d’œuvres d’art sur papier. On apprend à gérer les techniques du dessin, de la gravure, de l’aquarelle, du collage, du pastel, selon toutes les époques. Le dessin est souvent considéré comme le parent pauvre de l’art.

SR: Quelle est votre priorité en tant que restauratrice d’art?

CD: Le but est d’intervenir le moins possible et le plus discrètement possible. Il ne faut pas que l’on puisse percevoir la restauration. Tout ce que l’on fait doit être réversible. Ma mission est de résoudre ce qui entrave la lecture de l’œuvre mais pas de la dénaturer. S’il s’agit de tâches de vieillesse qui permettent tout de même d’appréhender l’œuvre, on les laisse. Un dessin du XVIIIea quelques siècles d’histoire qu’il ne faut pas effacer !

SR: Quelle place occupe l’histoire de l’art dans votre métier?

CD: Je travaille sur une palette d’œuvres très large, allant du XVIe au XXIe siècle. Dans une même journée je peux travailler sur un dessin du Déserteur et un dessin contemporain. Les problématiques sont différentes selon la période. Il faut donc connaître dans les détails le matériau – le papier – et la technique utilisée : un dessin au crayon ne sera pas traité de la même manière qu’une lithographie. Mais si dans mon métier c’est la pratique qui importe, les connaissances en termes d’histoire de l’art sont essentielles. Dans le cadre de ma formation, j’ai appris à regarder les œuvres et je continue à apprendre tous les jours à force d’en voir.

SR: Votre travail consiste-t-il uniquement dans la restauration d’œuvres?

CD: Il y a la restauration du dessin, mais aussi la conservation du support. Notre but est de conserver la vie du papier. Le Sacré-Cœur de Mariedu Déserteur sur lequel j’ai travaillé présentait par exemple un papier fragilisé à cause du vieillissement et de sa piètre qualité, typique des papiers que l’on trouvait à l’époque. 1850 marque en effet l’apparition des papiers à pâte de bois, aux fibres très courtes et donc très cassantes. Pour cette œuvre j’ai procédé à un doublage: j’ai collé le dessin sur un papier très fin que l’on voit à peine afin de lui offrir un support afin qu’une fois encadré, il ne subisse pas trop le poids des ans. Le Sacré-Cœur de Marieprésentait essentiellement des problèmes d’humidité, dus à la condensation et à de petits dégâts d’eau. Pour faire en sorte que cela n’arrive plus, j’ai développé la technique de montage du cadre dans lequel l’œuvre est arrivée afin qu’elle ne soit pas en contact avec le verre.

SR: Combien de temps vous prend la restauration d’une œuvre comme Le Sacré-Cœur de Marie?

CD: C’est toujours très difficile de répondre à cette question car je ne travaille jamais sur une seule œuvre durant plusieurs jours. La restauration se fait par étape, avec de longs temps d’attente. Si on humidifie le papier, il faut attendre qu’il sèche et observer les résultats, son évolution. Cela peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. On y va tout doucement. De plus, cela dépend de la technique qui a été utilisée sur le papier. On ne travaillera pas de la même manière sur une lithographie que sur une œuvre où les couleurs sont plus fragiles. Le papier est un matériau vivant. Il faut qu’à chaque étape il s’habitude à sa nouvelle vie. Si on ne respecte pas cela, si on va trop vite, le papier se crispe et perd sa forme. On lutte quotidiennement pour expliquer aux gens qu’on ne peut pas avoir une œuvre parfaitement plate. Il ne faut pas brusquer le matériau mais lui laisser le loisir de se tendre et se détendre naturellement.

SR: Aviez-vous déjà restauré une œuvre du Déserteur?

CD: J’avais déjà travaillé sur une série de ses dessins. La technique est toujours très reconnaissable, ainsi que les pigments, qu’il confectionnait probablement lui-même avec ce qu’il avait sous la main. De plus, il utilisait souvent la même manière de faire ses mises en scène, avec un style bien particulier. C’est émouvant de travailler sur ses œuvres: les différents défauts nous prouvent qu’ils n’étaient pas exposés comme dans un musée, ni rangés au fond d’un placard. Les gens vivaient véritablement avec, comme un dessin que l’on laisse sur le coin de la table de la cuisine. Les traces qui témoignent de cet usage ne doivent pas être effacées car elles sont le témoin de l’histoire de ces œuvres.

Charles-Frédéric Brun dit Le Déserteur (1811-1871), Le Sacré-Cœur de Marie, 1852, gouache et encre sur papier, 32,3 x 24,8 cm, Musée d’art du Valais © Musées cantonaux du Valais, Sion. Michel Martinez, Sion »

5 septembre 2021 | L’œil et la plume

Le premier dimanche du mois de septembre a eu lieu, au Musée d’art, la première visite – sur les 4 prévues – de L’œil et la plume, un projet interdisciplinaire créé en collaboration avec la Société des Ecrivains Valaisans et avec la participation du metteur en scène Bernard Sartoretti. 

Les visiteurs ont pu découvrir le texte d’Eve-Line Berthod, inspiré des portraits d’Ernest Biéler et Marguerite Burnat-Provins et de celui de Rachel Zufferey, inspiré de l’esquisse Eau Mystérieuse de Biéler, qui brouillent tous deux la frontière entre réalité et œuvre picturale. Ces deux lectures, prononcées par deux comédiens devant les œuvres au Musée, ont fait écho aux propos de Marie de Camaret, muséologue. 

3 juillet 2021 | Visite de l’exposition de diplôme de l’EDHEA

Les membres de l’AMAV ont été invités à visiter l’exposition des élèves et étudiant•e•s diplômé•e•s de l’EDHEA – École de design et haute école d’art du Valais – aux Halles USEGO de Sierre, en compagnie privilégiée de Jérôme Leuba. L’artiste genevois, membre du comité de l’AMAV, responsable de l’Unité VIMM Visibilités, Images en mouvement et Médias et enseignant auprès du MAPS – Master of Arts in Public Spheres, nous a introduits à l’exposition, avant de nous laisser déambuler dans l’espace singulier des Halles USEGO, à la découverte des travaux finaux de quelques soixante diplômant•e•s. Une riche discussion sur les étapes menant de l’imagination vers la réalisation de son travail de bachelor, s’est ensuivi avec Alexandre Ghandour, par ailleurs lauréat de la résidence au Musée d’art du Valais dès l’automne 2021.

2020

Financement | Encadrement de l’autoportrait de Marguerite Burnat-Provins

L’AMAV a participé au financement de l’encadrement de l’Autoportrait, le doigt sur la bouche de Marguerite Burnat- Provins. En attendant de pouvoir aller visiter l’atelier de dorure Piaget, qui s’est chargé de cette tâche, nous avons échangé avec Eva Piaget sur le métier de doreuse-encadreuse, ou l’art de sublimer les œuvres d’art.

Entretien avec Eva Piaget, doreuse-encadreuse

Marguerite Burnat-Provins (1872-1952), Autoportrait, le doigt sur la bouche, s.d. [ca. 1900], huile sur toile, 46,5 x 55 cm, Musée d’art du Valais, Sion, inv. BA 491 © Musées cantonaux du Valais, Sion. Michel Martinez, Sion
Voilà bientôt 40 ans que Jean-Marc et Eva Piaget pratiquent en tant que doreurs-encadreurs dans leur atelier de Lutry. Si aujourd’hui le métier d’encadreur est bien plus courant que celui de doreur, le couple pratique avec toujours autant de passion ces deux activités en parallèle. « Nous encadrons, créons des cadres de A à Z et travaillons à la conservation et à la restauration de cadres anciens » .

En discutant avec notre interlocutrice, il devient évident que travailler sur les cadres ne sous-entend pas « passer à côté de l’art ». « Pour nous cela ne fait aucun doute : le cadre est au service du tableau. S’il est bien choisi et bien ajusté, il donne tout son potentiel à l’œuvre », affirme Eva Piaget, qui aime voir le regard de ses client·e·s s’illuminer lorsque le cadre approprié a été trouvé. « Ça se remarque, tout simplement. » Elle ajoute que la surprise et la découverte font partie de son métier. « Notre clientèle est constituée de beaucoup de particuliers et de quelques musées. On ne sait jamais quel type d’œuvre va nous être apporté. Une œuvre gothique ? De l’art brut ? La palette est très large. »

L’autoportrait de Marguerite Burnat-Provins encadré par l’atelier de dorure Piaget pour le Musée d’art du Valais s’est habillé d’un cadre hollandais du XVIIe siècle en poirier noirci et aux baguettes ondulées. « Ce cadre faisait partie de notre collection », précise Eva Piaget, qui confie être, avec son mari, constamment à la recherche de cadres anciens à restaurer. « Il se peut qu’un cadre reste des années dans notre réserve avant de trouver preneur », explique-t-elle. Pour l’autoportrait de Marguerie Burnat-Provins, l’atelier avait proposé plusieurs choix au Musée d’art du Valais. « Initialement j’aurais choisi un autre cadre. Mais au final, cette pièce hollandaise du XVIIe siècle met en valeur le tableau aux couleurs vives grâce à son bois sombre et à sa largeur importante » se souvient Eva Piaget, qui souligne qu’il s’agit surtout d’une histoire de goûts.

Après le choix du cadre selon les dimensions et le style du tableau, s’en suit le travail de restauration : collage, fixage, nettoyages, retouches. Tout est fait selon les matériaux et les techniques originales, ce qui demande un large éventail de savoir-faire, tant les cadres anciens sont différents les uns des autres. « Aujourd’hui encore je suis impressionnée de voir la variété de cadres qui se faisait auparavant », s’émerveille Eva Piaget. Celle qui dit être arrivée dans ce domaine par hasard car elle savait surtout ce qu’elle ne voulait pas faire, déplore la tendance actuelle à la standardisation et ce, dans tous les domaines. Reste qu’avec son métier, Eva Piaget participe à insuffler de la poésie dans ce monde, par l’intermédiaire d’objets dont la fonction première est d’être au service de l’art. Espérons que cette tradition perdure, car cette année, ils ne sont que trois apprentis dans toute la Suisse romande à se former au métier de doreur-encadreur.

3 octobre 2020 | Sur la route de Chavaz

Les Amis du Musée d’art du Valais se sont rendus à Savièse, le temps d’une matinée artistique consacrée à Albert Chavaz et à ses voyages, à l’occasion des trente ans de la disparition de l’artiste. La matinée a débuté par une visite de l’atelier de Chavaz, en compagnie de la Fondation Albert Chavaz. 

Ils ont ensuite découvert l’exposition focus « Albert Chavaz : les voyages (1957-1984) », en compagnie de l’historien d’art Christophe Flubacher à l’Espace d’exposition de la collection communale. La matinée s’est terminée par une verrée offerte par la Municipalité de Savièse et d’un repas en commun au Café-Restaurant de l’Union.

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C’est par un jour de pluie diluvienne que les Amis du Musées d’art ont suivi la route de Chavaz, sans même quitter Savièse. Souvenirs de voyage à l’aquarelle à l’espace « focus » et récits de vie dans l’atelier du peintre: une plongée dans l’existence d’un artiste qui a élu le Valais comme sa terre d’adoption.

« Le Valais est devenu pour moi le plus beau des Pays. Spécialement Savièse… ». Oui, Albert Chavaz est tombé littéralement amoureux du Valais. Parti pour y rester quelques mois, il ne l’a finalement plus jamais quitté. Ou presque. L’exposition focus « Albert Chavaz : les voyages (1957-1984) » à l’Espace d’exposition de la collection communale de Savièse, représente Chavaz le voyageur à travers de multiples aquarelles, véritables cartes postales de moments chéris de sa vie.

L’exposition « Albert Chavaz: les voyages (1957-1984) » à l’Espace d’exposition de la collection communale de Savièse

Partait-il pour mieux revenir ? Peut-être bien. Mais reste que Chavaz avait le goût de la route. En 1957 il acquiert une deux chevaux. Débute alors une série de périples en Europe, au cours desquels il immortalise à coups de pinceau les campagnes brûlées par le soleil, les baies tempétueuses et la mer, dessinée par couches successives.

Derrière ces toiles frôlant parfois l’abstraction, une géométrie se dessine. « Chavaz saisit l’essence du paysage, sa forme sous-jacente », souligne Christophe Flubacher, historien de l’art qui nous guide à travers l’exposition organisée par la curatrice Isaline Pfefferlé. Le travail du peintre traduit toute sa dichotomie : il se tenait constamment sur la brèche, oscillant entre technique irréprochable et vagabondage poétique. Il émane alors de ses œuvres une forme de lâcher prise contrôlé.

Visite de l’exposition « Albert Chavaz: les voyages (1957-1984) »

C’est dans son atelier que Chavaz passe la plus claire partie de son temps. Denis et Véronique, deux de ses enfants, nous ouvrent les portes de cette antre entièrement dévolue à l’art. La pièce – que l’on imagine baignée d’une douce lumière les jours ensoleillés – a des airs de cabinet de curiosité, où se mêlent flacons, papiers et statuettes. « La deuxième passion de notre père était de chiner. Il ramenait des objets improbables à la maison, au grand dam de notre mère », raconte, amusé, Denis. Pénétrer dans ce lieu a quelque chose d’émouvant lorsque l’on sait que le peintre a tenu, coûte que coûte, à vivre de son art, même dans les périodes plus difficiles.

Saut dans le passé à la découverte de l’atelier du peintre à Savièse
Denis Chavaz présentant le corpus d’oeuvres numérisées de son père

Aujourd’hui Chavaz n’est plus, mais son œuvre continue de marquer les esprits, notamment grâce à la Fondation Albert Chavaz créée par les enfants du peintre. Des heures de recherche et d’inventaire qui permettent aujourd’hui de mettre en avant le travail et l’univers d’un peintre qui trouvait l’inspiration partout.

Extrait du nombre impressionnant de tableaux conservés dans l’atelier d’Albert Chavaz par ses enfants

12 septembre 2020 | Visites guidées de Bex & Arts et du Festival Images Vevey

Pour sa première sortie d’automne, l’AMAV est partie à la découverte de Bex & Arts, la Triennale de sculpture contemporaine en plein air du Parc de Szilassy. Une occasion de découvrir une trentaine d’artistes qui ont exploré la thématique « Industria ». L’après-midi fut consacré à une balade guidée à travers le Festival Images Vevey présentant, sous thème «Unexpected. Le hasard des choses», des installations photographiques surprenantes que ce soit dans les rues, sur les façades et dans les parcs de Vevey, ou dans des musées et des lieux insolites.

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Il a fallu qu’en 1834 deux aristocrates britanniques, Lady Hope et sa fille Elisabeth, tombent sous le charme de Bex et de ses eaux thermales, qu’elles y acquièrent un vaste terrain, y fassent bâtir une maison de maitre, des serres et des pavillons pour qu’existe de nos jours le sublime parc de Szilassy, du nom de cet aristocrate hongrois qui se lie à la fille adoptive d’Elisabeth. Encore une histoire d’étrangers qui nous révèlent la riche beauté de notre pays ! À un rythme triennal, le parc inspire des artistes venus de Suisse et d’ailleurs. A une exception près, toutes les œuvres de Bex & Arts ont été imaginées et réalisées spécialement pour ce site magique.

Emmené.es par une guide, les Ami.es du Musée d’art du Valais ont passé de l’étonnement au ravissement, de la beauté à l’humour, du sens de la vie à celui de la création, du soleil automnal à l’ombre bienvenue de la buvette…

Bex & Arts 2020, Nicole Dufour
Bex & Arts 2020, Anja Luithle
Bex & Arts 2020, Eva Theytaz
Bex & Arts 2020, Olivier Estoppey

Le second acte de la journée fut la découverte du Festival Images Vevey, la plus importante biennale d’arts visuels de Suisse. Dans une époque où chacun s’improvise photographe, des artistes nous rappellent que l’art est autre chose, que l’art interroge, révèle, provoque, alarme, transforme, invite au mieux vivre, appelle au secours. Véritable musée à ciel ouvert, la cité de Vevey expose le meilleur de la création photographique contemporaine suisse et internationale. L’AMAV a eu recours à l’expertise d’une guide pour nous livrer les clés de lecture d’une dizaine d’œuvres et installations majeures du parcours.

VFestival Images Vevey 2020, Christian Boltanski
Festival Images Vevey 2020, Annie Hsiao-Ching Wang

28 juin 2020 | Journée au soleil (Binn)

Dans le cadre de l’exposition Litte Sun Back Here de Flurina Badel et Jérémie Sarbach (Prix Manor Valais 2019) présentée au MAV, les artistes nous ont invité à découvrir le second volet de l’exposition : une installation avec un grenier, un trajet en bus animé, un calendrier solaire, un livre-objet, un moment de convivialité.

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Dans le cadre de Litte Sun Back Here de Flurina Badel et Jérémie Sarbach (Prix culturel Manor Valais 2019) présentée au MAV, les artistes nous ont invités, le dimanche 28 juin, à découvrir le second volet de l’exposition : une installation avec un grenier.

Cette « journée au soleil » débutait au Musée d’art du Valais: rendez-vous à 12:00 pour visiter librement le Quatrième, où se trouve le volet initial du projet de Badel/Sarbach. Ensuite, direction Binn, dans le Haut-Valais, dans un bus animé par une playlist musicale concoctée par Flurina Badel et accompagnée d’un petit lunch bag offert par l’AMAV. L’arrivée du bus fut accueillie par les publics déjà présents à Binn, aux alentours de 15:00.

Flurina Badel au Musée d’art
Arrivée à Binn © Musées cantonaux du Valais, Sion ; Photo Olivier Lovey

Découverte de l’installation des artistes : une grange tournée à 180 degrés. L’intervention est discrète, poétique. Seule la différence de teinte du bois précise la modification apportée à l’objet, qui conserve toute sa nature. Une plaquette discrète signifie le contexte du Prix Manor 2019.

Grange tournée à 180 degrés dans le village de Binn © Musées cantonaux du Valais, Sion ; Photo Olivier Lovey

Puis, vernissage officiel avec les autorités (Jacqueline Imhof, Présidente de la commune de Binn et Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art du Valais, la commissaire de l’exposition Maelle Tappy et Josiane Imhasly pour la modération) : Badel/Sarbach sont félicités et remerciés d’avoir choisi Binn pour ce projet artistique.

Céline Eidenbenz, Josiane Imhasly, Jérémy Sarbach et Flurina Badel © Musées cantonaux du Valais, Sion ; Photo Olivier Lovey
Le duo d’artistes Badel & Sarbach © Musées cantonaux du Valais, Sion ; Photo Olivier Lovey

En fin d’après-midi, nous inaugurions la troisième partie du livre-objet: un calendrier solaire retraçant la course de l’astre au-dessus de l’atelier des artistes à Guarda, en Basse-Engadine.

© Musées cantonaux du Valais, Sion ; Photo Olivier Lovey

Même si le soleil ne fut presque pas au rendez-vous, il était symbolisé par Badel/Sarbach et ce projet d’envergure. Une journée appréciée: artistique, conviviale et stimulante.

7 mars 2020 | Les coulisses du MAV

Grâce à Gisèle Carron, restauratrice, et Laura Salamin, chargée d’inventaire du MAV, les membres de l’AMAV en savent désormais plus sur l’une des missions essentielles d’un musée: la conservation et la restauration des oeuvres d’art ainsi que le parcours d’une œuvre, de son acquisition, en passant par son inventaire, jusqu’à son accrochage. Ils ont en effet eu la chance de découvrir l’envers du décor du Musée d’art du Valais en pénétrant dans les réserves du musée.

12 février 2020 | Preview de l’exposition de Rudy Decelière à la Ferme-Asile

Né en France, Rudy Decelière vit et travaille à Genève. Séduit par la Ferme-Asile et le cours du Rhône, il imagine la création de trois oeuvres pour la grange, des oeuvres qui s’ancrent dans son questionnement : l’eau, le naturel et l’artificiel, les flux, les ondes, les vibrations, tous éléments qui se jouent et rejouent dans des installations de beauté plastique et technique remarquables. Grâce aux explications de l’artiste, l’AMAV a pu découvrir la démarche de l’artiste ainsi que tout le travail qui se cache derrière le montage d’une telle exposition.

11 janvier 2020 | Visite de Plateforme 10 et de l’atelier de Sabine Zaalene

L’AMAV a fait une petite excursion à Lausanne afin de découvrir le nouvel espace Plateforme 10 et l’exposition inaugurale du Musée des Beaux-Arts de Lausanne Atlas. Cartographie du don. Ils ont ensuite été accueillis par l’artiste Sabine Zaalene dans son atelier, où elle a présenté notamment des travaux invoquant son passé de patineuse.

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La première activité de l’année à remporté un joli succès! 25 personnes se sont rendues à Lausanne pour une journée riche en découvertes artistiques.

Aiguillés par les commentaires d’une guide, les membres de l’AMAV ont arpenté les lieux du nouveau site Plateforme 10, accueillant l’exposition inaugurale du Musée des Beaux-Arts de Lausanne. Atlas. Cartographie du don présente une partie de la collection du Musée, faisant dialoguer des oeuvres issues de récentes donations avec celles ayant intégré les collections il y a des années déjà. 3200 m2 de voyage à travers les époques, les styles et les thèmes.

Exposition inaugurale du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne à Plateforme 10
Exposition inaugurale du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne à Plateforme 10

Les rencontres avec les artistes sont des moments privilégiés que l’AMAV aime offrir à ses membres. En quelques arrêts de métro, les 25 participant·es ont quitté l’imposante Plateforme 10 pour l’intimité de l’atelier de Sabine Zaalene. L’artiste plasticienne, vidéaste et auteure sédunoise a ouvert les portes de son monde, dans lequel se mêlent images, récits et leurs inspirations historiques et contemporaines.

Visite de l’atelier de Sabine Zaalene
Visite de l’atelier de Sabine Zaalene

2019

19 octobre 2019 | L’AMAV à Venise

À Venise, les membres de l’AMAV on adopté l’attitude SLOW au Salon Suisse, présidé par Céline Eidenbenz. Après une présentation du Pavillon suisse par Sandi Paucic de Pro Helvetia, ils ont pris le thé avec Catherine Contour, artiste et chorégraphe et Bertrand Gauguet, musicien. Puis, ces deux artistes les ont invité·es à une dérive avec l’outil hypnotique dans le quartier de Dorsoduro. Une découverte insolite et créative.

14 septembre 2019 | Visite de l’atelier de Pascal Seiler à Gampel

Lauréat du Prix culturel 2016 du Canton du Valais, Pascal Seiler est passé par différents médiums. Il explore aujourd’hui les propriétés du polyester et les techniques de numérisation tridimensionnelle. En résulte une œuvre aux accents surréalistes et rappelant les figures populaires de Jeff Koons. Les membres de l’AMAV ont eu le plaisir de découvrir son atelier à Gampel.

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Lange überlegte ich, wie ich diesen Text betiteln soll. Ein Besuch bei Pascal Seiler – ein Rückblick. Die AMAV erkundet das Oberwallis. Kunst aus dem Digitalen ins Analoge. Pascal Seiler zwischen Atelier und Museum. Auf den Spuren von… Wovon? – Aber der Titel ist nicht so wichtig.

Es ist die Landschaft. Das Rhonetal, das sich an diesem Standort in Gampel weit ausbreitet und einen ungewohnten Blick vermittelt: Nicht die Enge von Bergwelten, sondern die grüne Ebene, das flache Land. Der pure Kontrast zur Stadt Zürich, wo Seiler sein zweites Atelier betreibt und seine zweite Heimat gefunden hat. Zäune sind gespannt, eine Futterkrippe aufgebaut – es könnt gleich eine Kuh ins Bild spazieren, um das Klischeebild zu vollenden. So ist der Ausblick auf dem Atelier von Seiler. Idyllisch. Während rundherum Tankstellen, Fabrikationshallen, Baustellen und Betonklötze die Landschaft zeichnen, ermöglicht es dieses architektonische Meisterstück von Rita Wagner, den Blick gen Sitten zu richten und sich in der Landschaft zuhause zu fühlen.

Der Blick an die Decke enthüllt, was Pascal Seiler auszeichnet. Er liebt es gross, überraschend, überzeugend. Der metallene Haifisch, verkehrt an der Decke montiert, spiegelt uns Betrachter wider und nimmt Farben und Formen in seiner spiegelnden Oberfläche auf. Haie überleben nicht, wenn sie nicht in Bewegung bleiben. Dieser Zustand der stetigen Veränderung, der dazu führt, dass Seilers Arbeiten sich immer wieder in neuer Art zeigen, braucht aber auch ihr Gegenteil: das Statische dieses Hais, das Wiederkennbare in Seilers Arbeit. Wer sich mit ihm beschäftigt, wird ihm auch seine neuen Arbeiten problemlos zuschreiben können.

Das Atelier ist geräumig und stylisch eingerichtet. Man merkt es den Räumlichkeiten an, dass der Künstler sich dieses Atelier nach seinen Vorstellungen und Bedürfnissen hat bauen lassen, dass der Raum nicht erst annektiert werden musste, sondern schon Teil seiner Gedankenwelt war. Man findet in allen Ecken Arbeiten Seilers – ob zusammen gedacht oder nun zusammen gestellt, sie vermitteln den Eindruck eines Gesamtwerks. Man fragt sich, was war zuerst: die Ente als ausgestopftes Modell oder die modellierten Ente als Kunstwerk?

Auf der leerstehenden Fläche zwischen Eingangsbereich und «der Maschine» stehen angehäufte Elemente einer zukünftigen Skulptur. Violett, gelbe Fangarme einer Qualle? Teile einer Würgeschlange? Tentakeln eines Oktopus’? Es lässt sich nur erahnen, was vielleicht daraus werden kann, aber Seiler weiss es genau. Seine Vorstellungen modelliert er analog oder digital und lässt sie dann wachsen. So wie das Reh, das ruhig daliegt und uns Besuchende gelassen anblickt, noch unbemalt, unfertig, aber aufgrund seiner Grösse bereits durchaus beindruckend.

Pascal Seiler – unkompliziert, freundlich, ganz der Gastgeber, ist ein Profi und deshalb natürlich vorbereitet auf unseren Besuch: Er zeigt uns seine Arbeitsabläufe von der Idee, über das Scannen und digitale Verarbeiten hin zur Umsetzung an einem Beispiel, dessen Entstehen wir beobachten dürfen.

Die Maschine, die in Seilers künstlerischem Prozess die Arbeit des Fräsens übernimmt, frisst sich auf computergelenkten Bahnen durch den Kunststoff. Die virtuelle Form wird langsam aus dem realen Block herausgeschält. Langsam. Sehr langsam. Wir schauen eine Weile zu, wie das Gerät arbeitet – aber es ist wie bei den 3D-Druckern auch: Aus Begeisterung und Sensation wird nach 5 Minuten Ernüchterung. Es wird noch Stunden dauern, bis die Form vollendet ist. Frustration kennt Seiler darum trotzdem nicht. Er nutzt die durch den Arbeitsprozess entstehenden Zwangspausen für die Erarbeitung neuer Konzepte und Ideen.

Zum Schluss führte uns Pascal Seiler in die Wohnräume seiner Familie. So verlockend die Wendeltreppe in den oberen Stock war, war es dennoch überraschend, dass uns der Künstler, seine Partnerin Rita Wagner und ihre Tochter einen so privaten Einblick in ihre Wohnräume gegeben haben. Unten wie oben spielen Design und Kunst eine grosse Rolle. Leben und arbeiten verschmelzen auf wunderbare Art und Weise, gehen Hand in Hand.

Es ist die Begeisterung, mit der die beiden über ihren Alltag und ihre Werke sprechen, die uns einen so wertvollen Auszug aus der Künstlerseele geben. Und es ist die Herzlichkeit, mit der wir empfangen wurden, die uns diesen Tag nicht so schnell vergessen lässt.

14.sept. 2019, Angela Werlen

10 septembre 2019 | Venise au Musée d’art du Valais

Céline Eidenbenz a exposé les éléments clés de la présence suisse à la Biennale de Venise : le Pavillon suisse et surtout le Salon Suisse s l o w , chapeautés par Pro Helvetia.

11 juillet 2019 | Découverte d’une œuvre de François Boson en compagnie d’Éric Roulier

Pour faire écho au thème SLOW du Salon suisse de Venise, présidé par Céline Eidenbenz, le Musée d’art du Valais ralentit le rythme au Quatrième avec Chi va piano. Une exposition qui encourage à prendre son temps et à faire l’expérience d’une visite où l’espace accueille le corps et les sens. Les Ami·es ont eu la chance de découvrir une oeuvre de François Boson en compagnie d’Éric Roulier, praticien de pleine conscience.

19 mai 2019 | Retours de Venise

Lors de la Journée internationale des Musées, les membres de l’AMAV ont été invités à découvrir en compagnie de Céline Eidenbenz – directrice du Musée d’art du Valais – le thème qu’elle a choisi de développer en sa qualité de programmatrice du Salon suisse à la Biennale d’art de Venise 2019 – événement dont l’inauguration aura lieu le 11 mai 2019. En écho avec ce même thème sera valorisée chaque mois, de mai à novembre, une œuvre dans l’espace du Quatrième consacré aux expositions temporaires du Musée d’art du Valais.

19 mai 2019 | Défilé de mode Eden. Un hommage à l’École de Savièse

L’AMAV a invité les étudiant·e·s de l’École de Couture du Valais à plonger dans l’univers de l’École de Savièse et ses représentations bucoliques des us et coutumes valaisannes. Couleurs, motifs, franges, foulards, autant de sources d’inspiration pour les stylistes en herbe, qui ont présenté – lors d’un défilé sur la terrasse du Musée d’art – dix-sept créations contemporaines de prêt-à-porter inspirées des costumes traditionnels.

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À l’occasion de Châteaux et Musées en fête, le 19 mai 2019, l’AMAV s’est associée à l’École de Couture du Valais et au Conservatoire Cantonal de Musique pour un défilé de mode inspiré de l’imagerie véhiculée par l’École de Savièse. « Eden. Un hommage à l’École de Savièse », ou la rencontre entre trois acteurs culturels valaisans, mus par une envie de faire dialoguer les arts.

© Christian Pfammater

Ernest Biéler, Edmond Bille, Marguerite Burnat-Provins ou encore Edouard Vallet ont cru retrouver, en arrivant en Valais au début du XXe siècle, un lieu encore vierge de toute marque d’industrialisation, un Paradis que ces artistes pensaient perdu à tout jamais. Attiré·es par une vie paysanne au diapason des saisons, les peintres que l’on classe sous l’expression « École de Savièse », s’appliquent à fournir une représentation idéalisée de ces hommes et femmes travaillant dans une nature d’avant le péché et évoluant fièrement dans leurs costumes traditionnels. Matières, motifs, drapés, coupes et couleurs structurent d’ailleurs les œuvres de ces peintres qui ont colonisé le Valais autour de 1900.

Touchée par cette imagerie d’un autre temps, c’est en février 2018 que l’AMAV émet l’envie de mettre en mouvement ces corps et ces tissus par l’intermédiaire d’un défilé de mode. À la recherche de magicien·nes du fil et de l’aiguille, l’association organise une rencontre avec Gabriela Schnyder, directrice de l’École de Couture du Valais. Heureux concours de circonstance, l’heure est justement à la recherche d’un thème pour l’examen final des troisième année. Le projet d’une collection inspirée des œuvres de l’École de Savièse est donc retenu.

© Christian Pfammater
© Christian Pfammater

Les portes du Musée d’art du Valais s’ouvrent alors aux étudiant·es de l’École de Couture de Sierre, et le lieu se fait le témoin d’une rencontre intergénérationnelle entre les jeunes couturier et couturières et les figures de l’École de Savièse. De leurs yeux aiguisés et avertis, les étudiant·es scrutent et s’imprègnent des couleurs, des formes et des motifs avant de s’en retourner à leurs croquis.

© Christian Pfammater
© Christian Pfammater

Le but n’est pas de revenir à ce Paradis désormais perdu, mais bien de s’en inspirer et d’en proposer une lecture contemporaine à travers 17 tenues, retenues parmi les projets proposés. Ainsi, depuis le mois d’octobre 2018, les troisième année de l’École de Couture du Valais ont travaillé d’arrache-pied à une collection de prêt-à-porter, présentée lors d’un défilé le 19 mai 2019 sur la terrasse du Musée d’art du Valais, dans le cadre de Châteaux et Musées en fête.

Pour rythmer cette rencontre entre peinture et couture, l’AMAV a contacté le Conservatoire Cantonal de Musique. Les modèles ont donc défilé sur des compositions du percussionniste Didier Métrailler, qui, pour le jour J, s’est produit avec Emilie Vuissoz.

« Eden. Un hommage à l’Ecole de Savièse » est un événement résolument interdisciplinaire qui a fait du Musée d’art du Valais, le temps d’une journée, un Eden retrouvé, empreint de modernité.

© Christian Pfammater
© Christian Pfammater

Communiqué de presse

© Gladys Ançay

26 janvier 2019 | Visite des expositions La brique de verre Falconnier au Château de Nyon et Verre en scène au mudac

L’AMAV a profité d’une journée dans le canton de Vaud, avec des visites tournant autour de la thématique du verre. Premier arrêt au Château de Nyon, pour une visite de « La brique de verre Falconnier » en compagnie d’Alexia Ryf, conservatrice adjointe, puis direction le mudac pour découvrir l’exposition « Verre en scène » et son zoom sur une œuvre issue de la collection d’art verrier du musée, ainsi que l’œuvre Jardin d’addiction de Christopher Berdaguer et Marie Péjus.

Acquisition 2019 | Achat d’un dessin d’Ernest Bieler

L’AMAV a enrichi la belle collection des œuvres de Biéler possédée par le Musée d’art du Valais, en la complétant d’une encre de Chine sur papier représentant les peintres Otto Vautier, Paul Virchaux et Steiger (s.d., 22.5 x 27.5 cm). 

2018

10 octobre 2018 | Regards de Bouche à Oreille au Musée d’art du Valais

Avec la complicité de l’historienne de l’art et membre du comité de l’AMAV Maéva Besse, le projet Bouche à Oreille de Marie Linder et Mathieu Bessero-Belti s’est mué en Regards de Bouche à Oreille. Goûter aux oeuvres d’art, regarder dans les yeux quatre cépages valaisans et vibrer au fil des textes interprétés par Mathieu Bessero-Belti: nos sens ont été mis sens dessus dessous.

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© Olivier Lovey
À l’heure où l’on court après le temps et à la période où même le soleil semble pressé de se coucher, l’AMAV s’est offert le plaisir de (re)découvrir autrement quelques pièces maîtresses du Musée d’art du Valais. Avec la complicité de l’historienne de l’art et membre du comité de l’AMAV Maéva Besse, le projet Bouche à Oreille de Marie Linder et Mathieu Bessero-Belti s’est mué en Regards de Bouche à Oreille. Goûter aux oeuvres d’art, regarder dans les yeux quatre cépages valaisans et vibrer au fil des textes interprétés par Mathieu Bessero-Belti: nos sens ont été mis sens dessus dessous.
© Olivier Lovey
© Olivier Lovey
© Olivier Lovey
Comme l’a si bien dit l’oenologue Marie Linder, la dégustation d’un vin est une expérience personnelle. Chacun, selon ses goûts et son palais, concocte son propre voyage gustatif. Il en va de même pour l’art: libre au visiteur d’apprécier les couleurs d’Ernest Biéler, la prise de risque derrière les photos de Yann Gross ou plutôt les détails du carnotzet d’Eric Philippoz. Nous éclairant de leur oeil expert, les trois guides nous ont mené à leur manière dans le Musée d’art du Valais, laissant juste ce qu’il faut de place à l’interprétation. Une expérience totale qui a titillé nos papilles, nos oreilles et nos mirettes le temps d’une soirée, où la morosité automnale est restée sur le pas de la porte.
© Olivier Lovey

26 mai 2018 | Visite de l’exposition Hodler et le Léman et de l’atelier Robert Ireland

Les membres de l’AMAV ont quitté le Valais le temps d’une journée pour découvrir, sous le regard avisé de la guide Maéva Besse, l’exposition Hodler et le Léman au musée de Pully. Ils ont ensuite pénétré dans l’atelier de Robert Ireland à Lausanne, peintre contemporain originaire des Etats-Unis.

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À l’AMAV, on aime sortir et découvrir. Le 26 mai dernier, un petit groupe de passionnés d’art s’est déplacé à Pully pour découvrir l’exposition « Hodler et le Léman ». Le périple s’est prolongé ensuite jusqu’à Lausanne, dans le cabinet de l’artiste contemporain Robert Ireland. En photos et en allemand, Angela Werlen, artiste et membre de l’AMAV, raconte.

Ausflug ins Museum von Pully ©Angela Werlen

I

Als wir im niedlichen Dorfkern von Pully ankamen, war ich erstaunt, wie schön es in diesem mir völlig unbekannten Örtchen ist. Kleine Häuschen und herzige Läden warten auf dem Weg zum Museum. Wir waren etwas früh dran, weshalb wir im Café einen Halt machten und uns beeindruckt zeigten von einem Gourmet in unseren Reihen, der die fantastische Idee hatte, mit einem Himbeer-Macaron in den Tag zu starten.

Auf dem Weg durch Pully © Angela Werlen

Das Museum von Pully © Angela Werlen

II

Hodler war mir schon bekannt. Er war mir schon etliche Male begegnet und mochte ich ihn? Naja, um ehrlich zu sein, nicht wirklich. Immer diese Seen und das Abendrot, die expressiven Farben und immer dieser Kitsch, diese Sterbenden und all das Getue um die Geliebten, das scheinbar jedem Maler innewohnt. Worauf ich mich deshalb eingestellt habe: Maéva Besse stellt mir die Hodlerwerke vor, ich höre zu und finde ihn immer noch wenig interessant. Was mich wirklich passiert ist: Ich habe tatsächlich eine neue Seite Hodlers entdeckt, welche zudem so geschickt vermittelt wurde, dass ich mich zu keinem Zeitpunkt gelangweilt habe – ich staune. Wie ist das denn passiert? Ich, die ich bei Führungen stets abschweife und mich mit meinem Skizzenbuch absetze. Ich, die ich mit einem Ohr zuhöre und mit beiden Augen alles andere wahrnehme, als das, worauf sich mein Blick richten sollte. Ich, die ich dachte, schon genug über Hodler zu wissen, um ihn wenig aufregend zu finden, wurde überrumpelt von so viel Kompetenz, Wortgewandtheit und pädagogischem Können.

Blick auf den Léman vom Museum © Angela Werlen

III

Hodler war allein – er verlor seine Eltern und seine 5 Geschwister schon sehr früh. Da entschloss er sich, sich zu Fuss von Thun Richtung Genf aufzumachen. Eine lange, einsame Wanderschaft, die mit einem Blick auf den Lac Léman belohnt wurde. Ein Bann, dem sich Hodler nie mehr entziehen konnte. Die Hälfte seiner Seelandschaften widmete er dem Genfersee. Das Museum von Pully – übrigens eines der einzigen Museen, von dem aus man den Léman sehen kann – zeigt damit nicht nur eine Rückschau auf Hodlers Léman, sondern auch eine aktuelle Sicht, welche heute leider grau, kühl und wenig atemberaubend ist.

Holder erkannte die parallelen Linien in der Landschaft, setzte sie gleich mit dem Tod, unterbrach diesen Parallelismus aber immer wieder durch vertikale Linien. Rhythmen gleich durchziehen sie die Landschaft und setzen wichtige Akkorde, durchbrechen den Tod mit Leben und Vitalität. Dieses Spiel mit Symmetrien, universalen Prinzipien und parallelen Landschaftsstrichen ist das, was ich im Grunde kannte und doch erst erkennen musste. Und dann kamen die Schwäne… Hodler, der Schwäne malt… Das hatte ich noch nie gesehen… Wobei „gemalt“ schon beinahe übertrieben ist. Es ist eine Ansammlung von wilden Strichen, roh, manchmal detailliert, jeder anders, immer individuell, mit Charakter – wie die Schwäne eben sind. Die Schwäne werden mit dem Pinsel gleichzeitig kon- und dekonstruiert. Sie sind in einem fabelhaften Schwebezustand zwischen Sein und Schein. Zum Glück gab’s im Museumsshop eine Postkarte davon zu kaufen, sonst hätte ich mich noch über die Vorschriften hinwegsetzen und ein Foto machen müssen.

Hodlers Schwäne © Angela Werlen

IV

Mit dem Bus reisten wir nach Lausanne weiter, wo wir uns im Atelier von Robert Ireland einfanden. Ich kannte ihn noch nicht persönlich. In meiner Zeit im Stiftungsrat der ECAV hätten wir uns zweimal treffen sollen – einmal war er krank und einmal ich. Umso gespannter war ich nun, diesem Künstler zu begegnen, dessen Name wilde Kühnheit und unendliche Weiten verspricht. Natürlich merkt man sofort, dass Ireland auch Lehrer ist. Er kann sein Werk in Worte fassen, uns mit Worten fesseln – das ist bei Gott nicht allen Künstlern gegeben ist. Seine Ideen erzählen von Zerstören, Zwischenräumen, Zeichnen. Aber auch von Malen, mehreren Schichten, möglichen Kartierungen und der Magie des Zufalls. Die Zeit vergeht denn auch wie im Flug, wenn man so viel Neues hört, eintauchen kann in das Werk von anderen und auftaucht mit einem Bündel neuer Ideen.

Robert Irlande erzählt © Angela Werlen

L’AMAV adhère au projet « PASS MURAILLES »!

Nous avons le plaisir de vous informer que l’AMAV a récemment adhéré au projet « PASS MURAILLES » lancé lors de la journée de Châteaux et musées en fête par la Société des Amis de Valère.

Plus d’informations
https://passmurailles.ch

Nous avons le plaisir de vous informer que l’AMAV a récemment adhéré au projet « PASS MURAILLES » lancé lors de la journée de Châteaux et musées en fête par la Société des Amis de Valère.

Ce pass permet d’embrasser toute la richesse de l’offre culturelle, gastronomique et de loisirs du site des collines de Valère et Tourbillon.

Pour CHF 49.-, vous pourrez ainsi, et cumulativement, assister par exemple à l’une des représentations du Petithéâtre, à un concert du Festival de Sion, des Riches heures de Valère, du Festival de l’orgue ancien, à une représentation au Théâtre de Valère, ou profiter de nombreuses autres offres inédites, dont des réductions de restaurant.

22 partenaires se sont associés à cette démarche : Petithéâtre, Théâtre de Valère, Musées cantonaux du Valais, Château de Tourbillon, les Amis de Valère, les Amis du Musée de la nature, les Amis du Musée d’art, le Sion Festival, le Festival de l’orgue ancien, les Riches Heures de Valère, l’Office du Tourisme, Sion en Lumières, le Café des Châteaux, la Cave de Tous vents, l’Enclos de Valère, l’Open Air Cinéma, l’Escape room, la Farigoule et l’Atelier-expo Othal.

L’ensemble des offres représente une valeur de CHF 500.-.

Seuls 500 exemplaires de ce pass sont édités. Nous vous invitons dès lors à les commander sur le site internet www.passmurailles.ch ou les obtenir en vente directe à l’Office du Tourisme.

Céline Eidenbenz, curatrice du « Salon Suisse » à la Biennale Arte 2019 à Venise

Organisé par la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, le «Salon Suisse» se déroule en parallèle de l’exposition au Pavillon suisse et aura lieu pour la 8e fois en 2019.

Plus d’informations p>
Céline Eidenbenz © Magali Le Mens

Organisé par la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, le «Salon Suisse» se déroule en parallèle de l’exposition au Pavillon suisse et aura lieu pour la 8e fois en 2019. Le programme consiste en une série de lectures, conversations et événements culturels et se veut un point de rencontre tout le long de la Biennale sur différents week-ends. Il offre la possibilité de discuter d’art et de la Biennale dans une atmosphère détendue et stimulante. Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art du Valais, développera le programme du «Salon Suisse» en 2019 et en sera l’hôte en tant que Salonnière. La 58e Biennale d’art de Venise aura lieu du 11 mai au 24 novembre 2019.

Plus d’informations : www.biennials.ch

Retrouvez aussi l’information sur Le Nouvelliste

 

Céline Eidenbenz wird den «Salon Suisse» der Kunstbiennale 2019 von Venedig kuratieren

Parallel zur Ausstellung im Schweizer Pavillon findet seit 2012 der «Salon Suisse» statt, organisiert von der Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia. Die Vortrags-, Gesprächs- und Veranstaltungsreihe bietet an mehreren langen Wochenenden Gelegenheit, sich in entspannter und anregender Atmosphäre über Kunst und die Biennale auszutauschen. Programmgestalterin und Gastgeberin des «Salon Suisse» 2019 wird Céline Eidenbenz sein, die Direktorin des Kunstmuseums Wallis. Die 58. Kunstbiennale 2019 von Venedig wird vom 11. Mai bis zum 24. November 2019 stattfinden.

Weitere Informationen: www.biennials.ch

Walliser Bote

 

7 avril 2018 | Visite de la foire d’art contemporain Art Paris Art Fair

À l’occasion des 20 ans de la foire d’art contemporain Art Paris Art Fair, la Suisse était à l’honneur. Les organisateurs ont invité l’AMAV à découvrir cet événement, rassemblant 140 galeristes dans le magnifique espace du Grand Palais.

Lire le compte rendu de l’événement

Pénétrer dans le Grand Palais inondé de lumière est une expérience à part entière. Pour la vingtième édition de la foire d’art contemporain Art Paris Art Fair, le soleil était au rendez-vous, et s’engouffrait à travers la verrière du monument parisien. Mettant cette année la Suisse à l’honneur, les organisateurs ont gracieusement invité l’AMAV à découvrir cet événement incontournable.
 
 

Art Paris Art Fair

Il en a fallu de peu pour que la grève rende ce voyage impossible. Quelques courageux ont cependant été têtus, et n’ont finalement pas été déçus!
Arriver dans une foire comme celle d’Art Paris Art Fair peut être quelque peu déroutant: les galeries (140!) sont disposées en enfilade, faisant du Grand Palais un immense damier. Difficile alors de se retrouver dans la sélection foisonnante des spécialistes du monde de l’art, venus des quatre coins du monde.
Bien heureusement, les membres de l’AMAV ont eu la chance de parcourir la foire durant une heure, éclairés par les propos d’une guide de l’Observatoire d’Art Contemporain. Au programme, un décryptage des oeuvres d’Edouard Taufenbach, de Geneviève Asse ou encore de Simone Pheulpin, et de leur manière de travailler le cadrage, la perspective et la matière.

La Suisse à l’honneur

Simon Deppierraz, « Skopein », 2016

Forte de sa diversité culturelle, la Suisse fait beaucoup parler d’elle dans le milieu de l’art. Cette année, elle était l’invitée d’honneur d’Art Paris Art Fair. Pour l’occasion, l’historienne de l’art et commissaire d’exposition Karine Tissot a imaginé une exposition mettant en avant l’art contemporain de notre pays. En quatre « volets », elle a souligné l’originalité de la démarche des artistes suisses.

 
Collection Helvetia: forte d’une impressionnante collection d’art (1700 oeuvres et 400 artistes), Helvetia contient de véritables trésors peu connus de la scène artistique française. À Art Paris Art Fair, ces derniers ont profité d’une très bonne visibilité.
 
Programme vidéo: la vidéo s’est développée dans les années 1970, alors que les Suissesses obtenaient le droit de vote. Enfin un médium pour lequel les hommes et les femmes allaient partir d’un même pied d’égalité. Dans la salle de Project Room, Karine Tissot a décidé de ne projeter que des films réalisés par des femmes. Au total, deux heures d’images dévoilant le travail de 25 artistes.
 
Projections numériques: il fallait passer devant le Grand Palais une fois la nuit tombée pour admirer les travaux de Camille Scherrer, Alan Bogana et Yves Netzhammer. Trois artistes, trois régions de la Suisse, pour rendre vivante la façade du monument parisien grâce à la projection d’animations.
 
Murs monumentaux: Renate Buser, Christian Gonzenbacn, Sébastien Mettraux et Christoph Rütimann ont chacun réalisé une oeuvre spécialement conçue pour la foire, recouvrant les murs monumentaux de la nef Nord et Sud du Grand Palais.
 
N’oublions pas non plus la sélection d’une centaine d’artistes contemporains suisses, représentés par des galeries nationales mais aussi européennes, comme Simon Deppierraz (cf. illustration).
 
 

Un séjour de découvertes

Jean-Christophe Norman, « Terre à Terre », 2017, encre sur mural.

Avec une offre culturelle aussi foisonnante que celle de Paris, l’AMAV ne pouvait pas s’arrêter là! Art Paris a invité l’association à deux autres visites commentées.

 
La première a eu lieu à la maison La Roche, siège de la Fondation Le Corbusier. Datant de 1923, la maison est un véritable bijou contenant tous les principes de l’architecture puriste de Le Corbusier, qui a tout repensé : la structure de dalles sur piliers, les formes parfaitement épurées, la pénétration de la lumière et de la nature, les blocs de couleurs, le toit-jardin, allant jusqu’à l’interrupteur électrique et le passe-plat.

La seconde visite fut celle de MAC VAL, fruit d’une admirable volonté politique du Conseil Général du Val-de-Marne engagé dans la réalisation d’un musée dédié à l’art contemporain. Conçu par Jacques Ripault dans la ligne puriste de Le Corbusier, ouvert sur l’espace urbain et un vaste jardin public, le bâtiment expose, sur 8’000 m2, des créateurs aussi bien confirmés qu’émergents. Une réalisation époustouflante gérée par une équipe performante. Une visite à ne pas manquer!

 

 

 
 

Le Musée d’art du Valais est nominé au Prix du Musée européen 2018

Le Musée d’art du Valais est l’un des quatre musées suisses nominés à l’«European Museum of the Year Award 2018» – EMYA -.

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Le Musée d’art du Valais est l’un des quatre musées suisses nominés à l’«European Museum of the Year Award 2018» – EMYA -. Attribué chaque année depuis 1977 sous les auspices du Conseil de l’Europe, il récompense des musées nouvellement ouverts ou récemment transformés, qui proposent une présentation innovante de leurs collections ainsi qu’une approche créative de la médiation culturelle et de la responsabilité sociale.

Suite au dépôt de sa candidature pour ce Prix, le Musée d’art a été auditionné sur place par les experts du Prix (visite et entretien avec l’une des jurées internationales, puis visite incognito par un autre juré).

Le Musée d’art a fait valoir l’originalité, la qualité et l’intérêt de son positionnement institutionnel (citoyenneté, médiations intégratives, suprarégionalité, dialogue passé-présent, interdisciplinarité, culture-plaisir, etc.), traduit dans la nouvelle présentation de ses collections inaugurée en automne 2016.

Le Musée d’art est très heureux et fier de figurer parmi les 4 institutions suisses et 40 européennes nominées.

Le musée lauréat pour l’année 2018 sera désigné à Varsovie en mai 2018.

Avec cette nomination, les Musées cantonaux voient leur positionnement original et pionnier distingué une nouvelle fois. Pour rappel, le Musée d’art a été lauréat du Prix de la canne blanche 2011 décerné par l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles, et le Musée de la nature a reçu le Prix de l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) pour son exposition Objectif Terre en 2016.

Plus d’infos : www.emya2018.eu.

 

Das Kunstmuseum Wallis in Sitten ist für den Europäischen Museumspreis 2018 nominiert.

Das Kunstmuseum Wallis in Sitten ist eines der vier für den «European Museum of the Year Award 2018» nominierten Schweizer Museen. Seit 1977 vergibt die EMYA jährlich, unter der Federführung des Europarates, diesen Museumspreis. Dieser belohnt neu eröffnete oder neu gestaltete Museen, welche ihre Sammlungen auf eine innovative Art und Weise präsentieren sowie einen kreativen Ansatz der kulturellen Vermittlung und der sozialen Verantwortlichkeit vorzeigen.

Nach der Hinterlegung seiner Kandidatur wurde das Kunstmuseum vor Ort durch die Preisexperten geprüft (Besuch und Gespräch mit einer der internationalen Geschworeren und danach Inkognito Besuch durch einen weiteren Geschworenen).

Das Kunstmuseum wusste mit seiner im Herbst 2016 eingeweihten neuen Präsentation der Sammlungen seine Originalität und das Interesse seiner institutionellen Positionierung (Staatsbürgerschaft, integrierende Vermittlung, Überregionalität, Dialog Vergangenheit-Gegenwart, fachübergreifende Interessen, Kultur-Vergnügen, usw.) geschickt in Wert stellen.

Das Kunstmuseum freut sich ganz besonders, zu den 4 nominierten Schweizer Institutionen der 40 Europäischen Nominierten zu zählen.

Das Gewinnermuseum für das Jahr 2018 wird im Mai 2018 in Warschau erkoren.

Mit dieser Nominierung sehen die Kantonsmuseen ihre originelle und bahnbrechende Positionierung erneut wahrgenommen. Zur Erinnerung: Das Kunstmuseum war Preisgewinner der „Canne blanche 2011“, welche durch den Schweizerischen Zentralverein für das Blindenwesen vergeben wird und das Naturmuseum erhielt für seine Ausstellung „Objectif Terren“ im 106 den Preis der Akademie für Naturwissenschaften (SCNAT).

Für weitere Informationen: www.emya2018.eu.

27 janvier 2018 | Visite commentée de l’exposition Ai Weiwei. D’ailleurs c’est toujours les autres

En compagnie de la guide et membre du comité de l’AMAV Maéva Besse, l’AMAV s’est rendue au Musée de Beaux-Arts à Lausanne pour découvrir l’exposition Ai Weiwei. D’ailleurs c’est toujours les autres. Une plongée dans l’univers d’un artiste qui ose, jusqu’à mettre en péril sa liberté.

Plus d’informations

Le 27 janvier prochain les Amis du Musée d’art du Valais se rendront à Lausanne, et plus précisément au Palais de Rumine, afin de suivre une visite commentée de l’exposition « Ai Weiwei. D’ailleurs c’est toujours les autres ».

Guidés par Maéva Besse, membre de l’AMAV, les Amis auront la chance de découvrir les oeuvres du célèbre artiste et activiste chinois Ai Weiwei, avant l’heure d’ouverture du musée au public.

© Studio Ai Weiwei

2017

23 novembre 2017 | Le carnotzet, Eric Philippoz – Preview

Visite guidée avec Victoria Mühlig (coordinatrice du projet et historienne de l’art) en avant-première de la nouvelle exposition temporaire présentée au Musée d’art à l’occasion du Prix culturel Manor Sion 2017 sur l’artiste Eric Philippoz, avant l’ouverture au public le 24 novembre.

25 août 2017 | Bouteille, Abraham Poincheval – Preview

Autour de la performance Bouteille de l’artiste Abraham Poincheval, réalisée dans le cadre de la Triennale d’art contemporain au Relais du St-Bernard, les membres de l’AMAV ont bénéficié d’une explication de Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art, et d’un moment de discussion avec l’artiste.

Plus d’informations

L’AMAV est heureuse (et fière!) de vous annoncer son premier soutien financier pour l’acquisition d’une oeuvre d’art! Le tableau d’Abraham Poincheval intitulé Bouteille fait désormais partie de la collection permanente du Musée d’art du Valais. Il représente l’habitat minimal en forme de bouteille dans lequel l’artiste français a résidé du 25 au 30 août dans le cadre de la TRIENNALE 2017, achevant ainsi son parcours à rebours du cours naturel du Rhône.

Tout en complétant la collection d’art contemporain du Musée d’art du Valais, cet objet enrichit aussi l’ensemble des oeuvres relatives au Rhône déjà conservées au musée. En 2017, l’institution avait d’ailleurs proposé un voyage au fil de ce fleuve à travers l’exposition Le Rhône et les rêves.

Abraham Poincheval, Bouteille, 2016, sérigraphie, aquarelle et gouache sur papier, 89 x 113 cm, Inv. BA 3442 ©Musées cantonaux du Valais, Sion; photo Olivier Lovey
Abraham Poincheval, Bouteille, 25-30 août 2017, dans le cadre de la Triennale d’art contemporain Valais Wallis © Musées cantonaux du Valais, Sion; photo Olivier Lovey

11 juin, 13 août, 8 octobre 2017 | Randonnées autour de l’exposition En Marche

Un tarif préférentiel a été proposé aux Amis pour les randonnées land art guidées par Séverine Debons, dans le cadre de l’exposition En Marche.

1er juin 2017 | En Marche – Preview

Les membres de l’AMAV ont bénéficié d’une visite guidée en compagnie de Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art, et en avant-première de l’exposition temporaire En Marche, organisée par le Musée d’art et présentée au Pénitencier.

18 mai 2017 | Expositions temporaires – Preview

Les membres de l’AMAV ont bénéficié d’une visite guidée en compagnie de Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art, et en avant-première de deux nouvelles expositions temporaires présentées au Musée d’art (Au Quatrième, Le Créneau) avant l’ouverture au public le 21.05.17.

2 avril 2017 | Présence lors de la journée Dévorer le paysage

Disposée à participer à des activités organisées par le Musée d’art du Valais, l’AMAV a assuré une présence lors de la journée Dévorer le paysage – un dimanche pour (re)découvrir la nouvelle présentation des collections, avec des ateliers pour petits et grands, un brunch créatif et des éclairages en présence de l’artiste Catherine Contour et de l’historien Michael Jakob.

2016

12 novembre 2016 | Projection du film Pepperminta de Pipilotti Rist

Lors de la Nuit des Musées 2016, les membres de l’AMAV ont pu assister à la projection de Pepperminta de Pipilotti Rist au sein du Musée d’art du Valais.